A l’Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul, nous faisons beaucoup d’examens biologiques dont NFS, GE et Widal et Félix et Glycémie surtout pour les patients ramassés dans la rue. Ces patients mangent dans les poubelles, dorment dans la rue… Nous avons constaté qu’il y a beaucoup de fièvres typhoïdes, et le paludisme et d’infections. Nous faisons des examens systématiques presque à tous nos patients ramassés dans la rue.
Nous avons noté également que le dépistage de nos patients pris dans la rue est important. Sur 7 patients dépistés volontairement, trois (3) sont infectés. Les facteurs favorisant la grande prévalence du VIH à l’hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro peuvent être :
- Le fait que les malades mentaux sont des personnes à risque : leur état de santé ne les permettant pas de faire un jugement droit, ils sont exposés à tous les immoraux de la société tel que les ivrognes, les gens de la rue (vagabonds), les toxicomanes qui sont eux-mêmes sujets à haut risque.
- Beaucoup de personnes vivant avec le VIH font au moins une décompensation psychiatrique au cours de leurs évolutions et la plupart traversent une crise psychologique grave.
- A cause de leur état, les malades mentaux comprennent moins ou ne font pas d’attention sur les appels lancés par les autorités et les agents de santé publique concernant la prévention du VIH. Ils pratiquent la sexualité dans leur innocence.
Face au grand nombre de malades atteints du VIH, l’équipe soignante de la MSP Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro et l’équipe du service social ont besoin d’une formation spéciale concernant la prise en charge des personnes atteintes du VIH. Il faudrait explorer l’interaction médicamenteuse entre les ARV et les psychotropes de temps plus que ces 2 catégories sont souvent prescrits pour une longue durée. L’Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro veut bien collaborer avec la Renaissance Santé Bouaké (RSB) pour pallier à ce problème.
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