La question « qui suis-je ? » est une question fondamentale qui mérite d’être posée par tout homme, en vertu de sa définition comme animal social. Tout homme est appelé à nouer des relations interpersonnelles. Ces relations deviennent possibles si au préalable il fait un effort de se définir lui-même par rapport à son partenaire. Car une connaissance erronée de soi met en péril la nature bienfaisante de ces relations, gage d’un équilibre psychologique et source inévitable d’une bonne santé mentale. La bonne connaissance de l’autre est conditionnée par la meilleure connaissance de soi.
Les relations conflictuelles que nous entretenons dans la famille, avec nos entourages, au milieu professionnel émanent de la connaissance erronée qu’on a de soi même. Car si je me connais moi-même, je devrais me rendre compte de mes faiblesses que je dois absolument combler en allant puiser dans les qualités de mon prochain ; à ce titre je ne vois pas l’importance de nourrir la haine, la jalousie contre mon voisin, mon frère ou encore mon collègue parce qu’il est soit disant plus performant que moi. Notons qu’une connaissance erronée de soi, traduit une immaturité psychologique ou et un retard de développement mental.
Comment parvenir à une connaissance de soi ?
La psychologie divise l’homme en quatre fenêtres
- Le moi public corresponds à tout ce qu’il peut savoir de lui-même,
- Le moi caché corresponds à tout ce qu’il ne peut savoir de l’autre
- Le moi aveugle corresponds à tout ce qu’il ne peut savoir de lui-même mais que les autres peuvent savoir.
- Le moi inconscient corresponds à ce que ni lui, ni les autres ne peuvent savoir de lui.
Alors considérant cette division, la psychologie sociale pense que l’homme peut se connaitre lui-même en faisant de temps en temps l’exercice introspectif et en s’ouvrant aux autres dans la franchise pour me percevoir ce qu’ils pensent de soi, de ses défauts et de ses qualités.
Fr. Stanislas Maximilien NDIGUISSI, f.c.
No comments:
Post a Comment