Tuesday, April 24, 2012

Les J.E.C de la Paroisse St Monique visitent les malades

Les jeunes pendant la visite de l'hôpital
Dimanche le 22 avril un groupe de jeunes de la Paroisse St Monique de Sopim s'est rendu visite à la MSP dans le cadre de donner les dons et de saluer les malades. 

Ces jeunes appartiennent dans le groupe J.E.C de la paroisse. 
La JEC (Jeunesse étudiante chrétienne) est une association de jeunes chrétiens du monde étudiant, qui existe à travers le monde entier. Elle a comme objectifs:
Les Jecistes pendant la conférence
1. La responsabilisation des jeunes en milieu scolaire et universitaire,
2. La sensibilisation aux questions sociales et à l'engagement, et
3. L'accompagnement dans une démarche de foi. (Wikipedia)

A leur arrivée à la MSP, les jeunes ont effectué une visite de l'hôpital qui a été suivie par une petite conférence sur la santé et la maladie mentale. 
Les Jecistes pendant la conférence sur la santé et maladie mentale

Les Jecistes pendant la conférence sur la santé mentale

Photo de souvenir du groupe avec le personnel de la MSP
 Toute l'équipe de l'hôpital ainsi que les malades remercient ces Jecistes de la Paroisse pour leur initiative de venir voir les malades. 

Photo du groupe avec le personnel de l'hôpital
Avant leur départ, les jeunes ont été sensibilisé d'augmenter leur intérêt dans les activités de volontariat envers les malades. Aussi, un des jeunes a souhaité que l'équipe médicale de l'hôpital puisse organiser les conférences qui visent les jeunes étudiants afin de les ouvrir sur les réalités de la santé et de l'hygiène mentale. 

Les jeunes ne doivent pas hesiter de consulter les services de la santé mentale une fois ils se sentent angoissés ou stressés par certaines situations de la vie. 
   

Départ des jeunes après la visite

Jean-Clément ISHIMWE

Wednesday, April 18, 2012

D'UN COEUR GENEREUX



En date du 30 mars 2012, la MSP a bénéficiée des dons de vivres de la part du Secteur Yves Blot. Ces dons avaient été collectés à l’occasion du pèlerinage des paroisses qui a eu lieu Dimanche le 11 mars 2012 à la Basilique Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro. L’ensemble du personnel et des résidents de la MSP remercie le secteur pour le geste de charité et de reconnaissance envers nos malades.

Jean-Clement Ishimwe

SOURIRE D'AMOUR




Toujours souriant, c’est Y.N qui nous invite à oublier et dépasser nos indifférences pour accueillir et aimer les personnes malades. Y.N a souhaité que cette photo soit publiée dans notre magazine et nous avons respecté sa demande. La pose ressemble à celle d’une personnalité bien connue en Côte d’Ivoire. Son message est de lui aider à retrouver sa famille biologique pour qu’il puisse la rejoindre après son séjour à l’hôpital.


Jean-Clement Ishimwe

LA REHABILITATION PSYCHOSOCIALE (1ere partie)

La tradition des soins psychiatriques se veut la réinsertion sociale de la personne souffrante de la maladie mentale comme fin poursuivie de son action. Devant l’insuffisance que révèlent la méthodologie appliquée et le progrès réalisé dans le secteur depuis quelques décennies avec le développement de la réhabilitation psychosociale comme une nouvelle approche thérapeutique, nous sommes tentés de nous demander aujourd’hui en ces termes : réinsertion sociale ou réhabilitation psychosociale ? Quel est le véritable enjeu de la question ?

Par définition, le verbe réinsérer signifie introduire de nouveau quelque chose dans un endroit, ou un lieu. Si l’action est faite pour la première fois l’on emploie le verbe insérer. Insérer une image dans un texte à titre d’illustration par exemple. En science sociale l’on emploie le concept réinsertion pour exprimer l’action d’insérer de nouveau quelqu’un dans un groupe social. C’est ainsi que l’on parle de la réinsertion sociale. Cela présuppose que la personne faisait partie de ce groupe social avant d’être dissocié pour des raisons quelques. De façon générale, la réinsertion mise sur la dimension économique du retour à la vie sociale. C’est dans cette optique qu’Arveiller J-P et Bonnet (1994) la conçoivent comme un ensemble des méthodes individuelles et institutionnelles, dont le but serait de faciliter l’ancrage, ou le retour dans le monde professionnel, de personnes connaissant des difficultés, du fait de leur statut, d’une restructuration de problèmes liés à leur personne[1]. De cette définition, nous pouvons déduire que la méthode utilisée pour réussir une réinsertion sociale est basée sur le travail.

Car, depuis toujours le travail est le seul moyen qui permet à l’homme de se détacher de ses préoccupations personnelles pour épouser celles du milieu et s’y intégrer pleinement. Il constitue le vecteur de l’intégration et de l’épanouissement. Or force est de comprendre que cette méthode présente des insuffisances en ce sens qu’elle tend à réduire l’identité de l’homme et elle voit l’homme sous un seul angle or l’adaptation au milieu social doit considérer l’homme de façon holistique en mettant un accent particulier sur des facteurs psychologiques, des facteurs sociaux, liés à la nécessaire réciprocité entre individu et groupe d’appartenance. Tel est le défi que la réhabilitation psychosociale compte à relever.

(Fr. Stanislas Maximilien NDIGUISSI, f.c.)


[1] Arveiller J-P et Bonnet cités par Michel GBAGBO, dans Réintégration sociale des personnes ayant souffert de maladie mentale à AbidjanT1, éd. NEI-CEDA, Abidjan 2009, pg. 109