Saturday, May 28, 2011

This and that / Ceci et cela

Les membres du personnel en train de préparer les dossiers des nouveaux entrants. Au cours de la semaine passée, l'hôpital a admis un nombre de 17 malades adressé par le Groupe de Sapeur Pompier de la ville de Yamoussoukro. Ceci était l'une des activités de la mission de l'hôpital "Yamoussoukro, ville sans malades mentaux".

De temps en temps au cours de la journée, le Directeur quitte son bureau pour rencontrer le personnel sur le champs. C'est aussi l'occasion de partager quelques blagues et de prendre un petit repos...

Pendant certaines occasions de festivité, les voisins de l'hôpital se rendent compte qu'il y a 4 drapeaux dans la cour de l'hôpital: c'est exactement le drapeau national de Côte d'Ivoire, le drapeau de la Congrégation des Frères de la Charité, le drapeau de Vatican, et le drapeau de la Belgique. Tous ceux-la pour marquer la relation entre ces differents pays et l'hôpital.

Jean-Clément
Yamoussoukro

Monday, May 23, 2011

L’expérience du personnel de la santé mentale

Lors de la dernière visite du Supérieur Général, le Directeur de l’hôpital avait dit pendant la présentation du personnel et parlant des anciens, qu’ils sont tous devenus des psychiatres ; pour souligner simplement l’expérience acquise par ses derniers après 8 ans de service en psychiatrie. Cette vérité tangible tous les jours s’est attestée par le niveau acceptable du travail réalisé par tout le personnel, lorsque pour une raison ou une autre les spécialistes avaient des problèmes pour se rendre au service lors de la crise poste-électorale. Vivement que ces expériences s’approfondissent surtout avec la qualité de la formation continue donnée en ce moment par Dr Diomandé, médecin psychiatre.

Mathieu KOFFI

Thursday, May 19, 2011

Bulletin d'information

Un nouveau bulletin d'information pour l'hôpital est disponible. Envoyez-nous ton adresse e-mail pour reçevoir le numéro récent.
Merci.

The Hospital is now publishing news on the newsletter, "Bulletin d'information HP-SVP". If you wish you receive the current edition, send us your e-mail adress and we will be glad to keep you informed on our activities.
Thank you for your fidelity.

Fr Jean-Clement Ishimwe

Des problèmes récurrents

Une analyse de la prise en charge globale de personnes souffrantes de troubles mentaux à l’hôpital St Vincent de Paul met en évidence beaucoup de difficultés dont celui de la réinsertion socio-familiale. En effet, les enquêtes sociales réalisées par l’assistant social ainsi que de nombreuses tentatives de retour en famille une fois stabilisé ont montré le caractère déplorable des familles tantôt l’on parle de mauvais foies, tantôt c’est la stratégie d’abandon. Bref, la réinsertion socio-familiale a toujours posé problème. Selon les statistiques non approfondies, environ 6 sur 10 ont toujours posé problèmes. Ce qui oblige parfois l’hôpital à prendre des mesures souvent mal interprétées. Vivement que ce problème aie une solution définitive qui probablement devrait passer par une véritable politique d’information et de sensibilisation des populations sur la santé mentale. Peut-être que celles-ci comprendront que l’homme étant étymologiquement et philosophiquement un être social, sa véritable guérison ou épanouissement n’est possible qu’auprès des siens. Mais aussi que l’administration décide de mettre en place un comité local d’information et de sensibilisation qui pourra à la longue faciliter le travail car un malade mal réinséré, même bien stabilisé, est un échec en devenir.

Mathieu Koffi
MSP-Yakro

Remerciements

La Direction de l’Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro, la Communauté des Frères de la Charité de Yamoussoukro, et le Frère Supérieur Général, expriment leur gratitude à l’égard du personnel pour son soutien pendant la crise postélectorale. Nous remercions particulièrement le personnel qui a été très régulier et actif au service pour soutenir et les malades et les Frères durant les moments difficiles.

Fr Félicien NGENDAHIMANA

La gestion hospitalière pendant la crise

Les effets collatéraux de la crise qui a secoué le pays étaient perceptibles dans tous les domaines dont celui de la santé. Cependant, au sein de l’hôpital St Vincent de Paul de Yamoussoukro, il faut rendre un vibrant hommage aussi bien au personnel soignant, technique, culinaire qu’au personnel administratif car tous ont pu gérer cette pénible situation en maintenant l’état évolutif des malades hospitalisés et externes.

L’on n’a pas pu mentionner de véritables rechutes ou de régressions tangibles malgré le manque des médicaments de bases (neuroleptiques). Les spécialistes prescripteurs et les gestionnaires de la pharmacie ont su travailler en collaboration avec expérience et professionnalisme.

Mathieu KOFFI
MSP-Yakro

Wednesday, May 11, 2011

Droit de s'exprimer

Sur cette photo on lit ‘ce soir je me tue si rien n’est fait’. Cette écriture a été trouvé calligraphiée sur le matelas d’un de nos résidents après sa décharge. On n’a pas pu connaître l’auteur. Surement, cela nous dit que certains malades ont leurs propres moyens d’exprimer leurs idées. Cela ne se passe pas toujours pendant l’interview ou l’entretien avec l’équipe médicale ou social.

L’observation, la disponibilité, et l'écoute sont parmi les caractéristiques d’un personnel de santé. Que rien ne nous échappe.



Jean-Clément, RN, BSN

Dieu a donné, Dieu a pris

Tout le personnel de l’hôpital St Vincent de Paul regrette le décès de la résidente Abla Pokou qui nous a quitté le 25 avril, le lundi de Pâques. Abla Pokou venait de passer à peu près 3 ans au sein de l’hôpital. C’est en décembre 2008 qu’elle avait été admise, envoyée par les Sapeurs Pompiers Militaires qui l’avaient ramassé dans les rues de la ville de Yamoussoukro. Après quelques semaines de traitement, le service social a commencé les enquêtes pour chercher sa famille d’origine. Malheureusement, Abla Pokou nous a quitté avant que sa famille soit retrouvée. La HP-SVP était devenue sa famille. Que le tout Puissant la réserve le repos éternel dans son saint royaume.

Jean-Clément, RN, BSN

Friday, May 6, 2011

Sunday, May 1, 2011

Gestion de la crise...

Avec la crise que nous avons traversé, heureusement qui touche à sa fin, on a peur que certaines personnes ne savent pas comment s’y prendre. Un ami nous propose ces conseils pour ne pas être victime de cette crise.

1. Il faut savoir que tu n’es pas le seul qui subit ces difficultés. Donc, ne pense pas que c’est Dieu qui t’a maudit. Il t’aime toujours et ne t’abandonnera jamais.

2. Même si ça ne va pas à la maison, garde toujours la bonne humeur avec ton entourage, et surtout dans le milieu de ton travail. Ton visage triste ne changera rien de la situation. Par ailleurs, la bonne humeur est le signe d’espérance.



3. Si quelqu’un veut partager ses problèmes avec toi, ne l’ignore pas ; demain c’est toi qui aura besoin de quelqu’un pour t’écouter. Parler de ses problèmes aide dans la gestion de la crise. Peut-être la personne qui t’écoute te viendra en aide.

4. Il faut savoir que ce n’est pas la fin du monde. Si tu es encore en vie aujourd’hui, loue le Seigneur. Il va gérer le reste. Surtout, ne te décourage pas ; sois actif et va au travail si tu en a encore.

5. Enfin, si tu sens que la situation te dépasse, n’aie pas peur de demander de l’aide. Il ya toujours les personnes prêtes à aider. Demander n’est pas un péché ; tu as seulement fait ton devoir.

Jean-Clement, fc

Message d'espoir

Après les fêtes de Pâques, le travail a repris sa vélocité normale à l’hôpital. Pâques marque la victoire, quand le bien vainc le mal. L’ensemble de tous les soins que nos membres du personnel donnent à nos malades visent à remplir ce même objectif: vaincre le mal et promouvoir le bien. Nous proclamons toujours que Jésus est ressuscité ; c’est nécessaire aussi que nous constations la résurrection de Jésus dans les actes que nous posons chaque jour dans les soins donnés à nos malades.

Jésus est ressuscité, quand un patient qui vient à l’hôpital enchaîné voit ces chaînes brisés pour marcher librement. Il est ressuscité, quand la famille retrouve leur patient qui était perdu à cause de la maladie. Il est ressuscité, quand le patient apprenne la bonne nouvelle qu’il peut sortir pour rejoindre sa famille et reprendre ses activités quotidiennes. Dans tous ces événements et d’autres qu’on ne peut pas énumérer ici, les membres du personnel de l’hôpital ont une grande contribution qui permet que cette résurrection soit lieu ; ils sont les coursiers de la résurrection. Leurs mains apportent de la douceur à ceux qui souffrent ; leurs sens d’écoute ouvrent les barrières du mal pour permettre la charité et la guérison de prendre place.


Que notre dévouement puisse apporte un apport dans la construction du monde meilleur, le monde où la maladie mentale n’existe pas, parce que elle est vaincu.

Jean-Clement, fc