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| Mr Diarassouba pendant son stage de 6 mois à la HP-SVP. |
Depuis
son ouverture, l’HP-SVP accueille chaque année des stagiaires de divers
domaines : médecins, auxiliaires de pharmacie, maître d’éducation
spécialisée. Ces stages de formation viennent
compléter l’agenda de formations continue du personnel qu’organise souvent la
direction.
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| Mlle Sandrine (à gauche) fait son stage de 2 mois en formation d'aide-soignante. |
Depuis le 30 avril, l’hôpital accueille deux stagiaires
aides-soignantes pour la formation pratique. Les premières impressions de
celles-ci ne se distinguent pas de leurs prédécesseurs : « au
départ je ne voulais pas venir ici, j’avais peur des malades mentaux ;
peur qu’ils m’agressent», a déclaré Patricia, l’une de ces stagiaires, lorsque
nous lui avons tendu notre micro. En effet peur, crainte, méfiance… sont les
sentiments que les gens manifestent quand ils entendent parler de malades
mentaux. Après seulement une semaine de contact avec les pensionnaires de la
MSP, nos nouvelles stagiaires parlent autrement de la maladie mentale.
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| Fr Armel pendant son stage d'expérience d'une année |
Les
malades mentaux ne sont plus pour elles des personnes à fuir mais des êtres
dont l’état nécessite un bon suivi médical et l’affection et le soutien de leur
entourage. On dira donc que l’HP-SVP est un véritable ‘‘ école’’
d’information et de sensibilisation sur la santé mentale en Côte d’Ivoire.
Ainsi dira-t-on Frère Armel qui effectue son stage à la HP-SVP pour une année:
"Avant de commencer ce stage, j'avais quelques appréhensions (personnes agressives, non communicatives...) que j'ai heuresement vite abandonnées dès mes premiers contacts avec ces personnes vivant avec un handicap psychique. Certains parmi eux m'ont beaucoup mis en confiance. Il suffit de les approcher sans hypocrisie, de partager avec amour leur quotidien dans un regard tourné vers le Père de toute espérance. Ces malades deviennent des amis."
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| Mlle Angèle (à droite) pendant son stage de 6 mois en 'auxilliaire de pharmacie'. |
"J'apprends chaque jour à être proche d'eux, à être (sans forcer) le parent ou l'ami absent. C'est naturellement un joie qui m'anime quand j'apprends la sortie d'un malade stabilisé, mais je récents en même temps la douleur de la séparation."
Mathieu Koffi
