Par manque d’information suffisante sur la maladie mentale, elle est souvent confondue au handicap mental. Certes une maladie mentale male traitée peut être chronicisée et la victime peut s’exposer à une perte de ses capacités cognitives et de ses aptitudes à exercer une activité considérée normale pour un être humain. Toutefois, avec la promotion de l’éducation spécialisée, et le développement d’un plan éducatif approprié il y a la possibilité de réadapter ces victimes en trouvant des palliatifs pour ces déficits.
A ce titre, les patients psychiatriques diagnostiqués et systématiquement pris en charge dans un service spécialisé, par des procédés scientifiques soigneusement étudiés, peuvent apporter quelques choses à leur communauté. Oui ils peuvent ! Bientôt l’hôpital psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro répondra à 45% de ses besoins alimentaires en légumes et entre 70% à 75% à l’horizon 2012 y compris en viande et ceci grâce à la participation indéfectible de ses résidents et à leur investissement dans la culture maraîchère et en élevage. C’est en foi de quoi nous faisons cette confession publique « oui ils peuvent ! »
A cet égard, amorcer à temps les traitements qu’il faut pour éviter un régime chronique de la maladie mentale à nos frères et sœurs qui y sont victimes.
Fr. Stanislas Maximilien NDIGUISSI, f.c.
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